Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mathis
24 janvier 2009

L'accouchement

ça y est!!! Le 16 avril 2008 à 5h45 Mathis est né 3.390kg pour 49 centimètres, des mensurations de top-model!

Le 15 avril au matin j'avais rendez-vous à l'hôpital pour un contrôle monitoring: Rien A Signaler! Mais le même soir vers 20h30, j'étais devant la télé et Fabien faisait à manger, je commençais à sentir des petites douleurs dans le bas du ventre. Je me posais des questions au bout de la 3e ou 4e contraction et je suis allée voir Fabien à la cuisine pour lui en parler. Puisque j'étais "zen" je lui ai dit qu'on allait attendre et j'avais de toute façon faim et je savais qu'on ne pouvait pas manger à l'hôpital alors j'ai vite fini mon dîner. Les douleurs commençaient à s'accentuer et vers 21h30 nous sommes partis pour la maternité. Pour passer par les urgences il fallait prendre un ascenseur et même en appuyant plusieurs fois il n'arrivait pas, c'était bizarre, nous étions enfermés dehors! En insistant néanmoins et en laissant le doigt appuyé sur le bouton, les portes s'ouvrèrent enfin. Les contractions commençaient à bien se faire sentir et je cavalais à travers l'hôpital pour rejoindre le service obstétrique.

Après un monitoring et examen clinique la sage-femme m'annonçait le début du travail. J'ai pris mon portable et j'ai prévenu mes parents, beau-parents et mon frère. L'on m'a mise dans une chambre près de la salle d'accouchement, on m'a posé une perfusion (d'abord dans un bras, mais elle était douloureuse, puis dans l'autre) esuite nous avons attendus la progression de l'ouverture du col. Vers minuit et demie je ne pouvais plus supporter les contractions malgré les aller-retour dans la chambre et mes exercices de respiration. C'est à ce moment-là que j'ai été transférée dans la salle d'accouchement pour la péridurale. Anesthésie locale; puis je sentais l'aiguille s'enfoncer dans ma colonne vertébrale, c'était horrible, avec ma scoliose ça ne passait qu'à la quatrième tentative et je recevait à chaqu fois comme des décharges électriques fort désagréables. Puis le soulagement: la péri faisait effet.

Malheureusement c'était de courte durée et le côté droit de mon corps se réveillait soudainement, je souffrais à chaque contraction d'une très vive douleur dans tout le côté droit: rein, bassin, jambes. Je voulais finir!!! VITE!!!!

Le moment était enfin arrivé de pousser, ça me soulageait et je ne sentais plus la douleur. Alors je poussais, encore, encore, encore...pendant plus de 50 minutes, rien à faire, il était vraiment tout près mais ne voulait pas sortir, j'étais furax, je poussais de toute mes forces, j'étais persuadée de pouvoir le sortir de là!! Fabien m'appuyait dans le dos pour m'aider, mais il n'y avait rien à faire! Au bout d'un moment, les infirmières ont appelé le docteur et en 30 secondes, et à l'aide de la ventouse, mon bébé était dehors. OUAOUHHH!!! Pendant que la sage-femme me recousait de long en large et en travers, j'abservais mon bébé qui recevait les premiers soins sous le regard attentif, émerveillé de son père complètement épuisé.

Il était 6h du matin, nous devions rester jusqu'à 8h00, donc on a profité pour faire des photos et admirer notre bébé bien emballé dans ses 3 couches de vêtements. Puis je pouvais rejoindre ma chambre, c'était une chambre double, car pas de place pour être dans une chambre particulière. C'est à midi qu'on a pû m'obtenir une chambre pour moi toute seule et mon bébé. Fabien dormait sur la chaise à ma droite et mon fils dans son couffin à ma gauche: j'étais comblée, je débordais de bonheur!!!!

Les jours suivants n'étaient pas simples, il fallait tout apprendre et rattrapper le sommeil de la nuit blanche que nous avions passée. Le petit avait des colliques, l'allaitement me paraissait compliqué, les journées je devais apprendre à le changer, lui donner le bain, faire le soin du nombril, etc, la nuit j'étais toute seule et je faisais les cent pas pour calmer les colliques. C'était en fait assez stressant pour moi à l'hôpital, car j'étais constamment observée et ils voulaient pas me laisser partir parce que le petit avait perdu trop de poid, mais j'ai pû rattrapper ça avec un complément en  biberons et j'ai pû quitter l'hôpital dimanche midi.

Ouf! A la maison je me sentais plus zen et dans les bras de mon mari, les nuits sont plus paisibles.

Aujourd'hui Mathis a 10 jours et on s'en sort bien, il a quasiment repris son poid de naissance, on se promène dehors, la nuit on se lève en général 1 fois pour téter et pour changer de couche et puis il dort presque toute la journée. Il est très demandeur de câlins dans l'après-midi, puis on s'endort ensemble pour une bonne sieste réparatrice.

Que dire sinon que je suis heureuse de l'avoir, comme toutes les mamans au monde. Je suis folle de lui, c'est lui le plus beau et le plus gentil de tous les enfants!!! Et il a beaucoup de chance d'avoir un Papa aussi génial et toute une famille adorable qui l'aime tant. MERCI!

Publicité
Publicité
Commentaires
Mathis
Publicité
Publicité